A l’origine, un pumptrack est un parcours de vélo fermé avec une succession de bosses et de virages relevés. L’idée de base est que l’on ne pédale jamais : on utilise les mouvements de terrain pour "pomper" grâce à l’action des bras et des jambes (flexion/extension). Les collectivités apprécient de plus en plus le pumptrack car c’est un équipement intergénérationnel et polyvalent : il répond parfaitement aux besoins d'activités ludiques et sportives de la population, en accueillant à la fois des vélos, des BMX, des trottinettes, des skates ou encore des rollers.
Des parcours adaptés aux usagers
Au départ d’un projet, il est nécessaire de poser les bonnes questions : quel est l’espace disponible ? A qui sera destiné le pumptrack (public novice et/ou expérimenté) ? Il est important d’écouter les attentes des futurs utilisateurs, sans forcément répondre à l’ensemble de leurs demandes, notamment pour les plus restrictives. En effet, l’équipement doit accueillir un maximum d’usagers, quel que soit leur niveau. De manière générale, le tracé doit permettre de progresser grâce aux différents niveaux de difficultés.
La gestion d’un public avec un niveau varié de pratique
La structure étant utilisée aussi bien par des enfants (à partir de 3 ans) que des adolescents ou jeunes adultes, il est important de proposer un espace spécifique pour chaque niveau : les petits avec un parcours dédié et un espace réservé aux initiés. Les différentes pistes peuvent être accolées, mais les utilisateurs doivent les distinguer. Par exemple, certaines sociétés proposent de classer les niveaux de difficulté grâce à des couleurs (vert, bleu, rouge et noir), des séparations et un sens de circulation afin d’être le plus clair possible.
De plus, il est préconisé de créer des pistes d’une largeur minimale d’environ 2 m pour des aspects sécuritaires. De même, prévoir des aires de repos évite aux usagers de stationner au milieu de la piste.
Le choix du site
A la base du projet, le plan topographique en 3D permet à la société de connaître davantage le site retenu par la collectivité. Le terrain peut être plat, mais aussi comporté quelques dénivelés (pas plus de 5 %) afin de créer des reliefs intéressants. Concernant le choix du terrain, les avis divergent. Pour certains constructeurs, il est préférable d’installer le pumptrack sur un terrain naturel (par exemple en zone N), pas forcément proche d’autres structures, qu’elles soient sportives ou non, afin qu’il s’intègre parfaitement avec le paysage qui l’entoure. A l’inverse, d’autres conseillent généralement de réutiliser l’emplacement d’un ancien équipement, sportif ou non, qui n’est plus fréquenté afin de ne pas utiliser un nouvel espace vierge, tout en réalisant des économies (réseau d’eau déjà installé, terrain déjà stabilisé…). Dans tous les cas, les sociétés s’adaptent à la demande du client.
L’idéal est de prévoir une surface minimale de 900 m2 (25 m de large minimum) afin de construire un équipement de qualité, proposant différents niveaux de difficulté.